jeudi 9 juin 2016

Comment bien préparer un entretien d'embauche ?

 
Mettez toutes les chances de votre coté pour l'entretien d'embauche.

 

Un entretien d'embauche, ça se prépare !


Certains ne préparent pas leurs entretiens d'embauche. C'est vrai que vous ne pouvez pas savoir à l'avance ce qu'on va vous demander, que vous connaissez par cœur votre parcours professionnel puisque c'est le votre... 
Et pourtant, préparer un entretien peut faire toute la différence. Dommage de ne pas le faire quand il est souvent si difficile d'obtenir ce fameux entretien !

Préparer, pour quoi faire ?


Un candidat qui a préparé un entretien, ça se sent. Et cela montre déjà que vous êtes motivé et intéressé par le poste puisque vous avez passé du temps pour mettre toutes les chances de votre coté. Rien que pour ça, ça vaut déjà la peine.

Ensuite, préparer l'entretien va vous permettre de vous mettre dans les bonnes conditions pour répondre au mieux aux questions qui vous seront poser et aux attentes (parfois non dites voire non conscientes) du recruteur.

3 étapes :


- Tout d'abord renseignez vous sur le poste, l'entreprise ou la structure, les personnes susceptibles de vous recevoir en entretien, le secteur d'activité, le contexte... Cela vous permettra de mieux comprendre les enjeux et les attentes du recruteur : si le secteur d'activité est en pleine croissante, si l'association a un projet qui correspond particulièrement à vos compétences ou goûts, le quotidien de votre travail, les compétences et qualités attendues...
Cela vous permettra de mieux comprendre les questions qui vous seront poser. En effet, le recruteur, par une question apparemment banale, peut chercher à vérifier des éléments essentiels pour le poste. Par exemple quelqu'un de facile à vivre car une des personnes de sa future équipe n'est pas très souple, valider que vous maitriser bien tel logiciel car vous serez le seul à vous en servir dans l'entreprise... 
Jusque là, c'est assez classique comme préparation, mais cela ne suffit pas !

- Préparez votre parcours professionnel et vos attentes personnelles. 
Assez souvent, le recruteur vous demandera de vous présenter. Bien préparer cette présentation est important car c'est souvent en début d'entretien, moment où l'on est plus particulièrement stressé. Avoir préparé (attention, cela ne veut pas dire répéter un texte que l'on a appris par cœur !),  vous permettra d'être à l'aise plus facilement. Vous éviterez aussi des oublis ou des incohérences. C'est aussi souvent un des rares moments où le candidat a la main sur l'entretien. Profitez en pour mettre en avant les éléments qui vous paraissent pertinents, rassurez le recruteur sur des points qui pourraient l'inquiéter, donnez lui envie d'en savoir plus sur des choses qui vous mettent en valeur...

Et surtout ne répétez pas votre CV ! Le recruteur l'a souvent sous les yeux et s'il a bien fait son boulot, lui aussi a déjà préparé l'entretien et le connait déjà bien. Parlez plutôt de ce qui n'est pas écrit dessus : donner des exemples pour illustrer les compétences que vous avez mis en avant sur le CV, détaillez une expérience professionnelle au regard du poste que vous visez, montrez pourquoi vous êtes un bon candidat pour ce poste...
Vous trouverez quelques astuces pour votre présentation dans l'article : Apprendre à pitcher pour trouver un emploi.
Nous avons déjà évoqué la question du trou dans le CV avec quelques conseils lors de l'entretien d'embauche.

C'est aussi le moment de déterminer ce qui est important pour vous sur le poste, ce que vous êtes prêt à accepter, ce que vous souhaitez négocier, les questions que vous avez...

Et pour finir, vous préparez vous ! 
Choisir comment vous habiller, votre trajet pour être à l'heure au RDV, une copie de votre CV (à donner si plusieurs personnes participent à l'entretien par exemple)... tous ces petits détails pratiques mais pas seulement.
Il faut aussi vous mettre dans un bon état d'esprit : pensez à bien écouter le recruteur, identifiez ses attentes, donnez une image positive et dynamique de vous... 
N'oubliez pas non plus de prendre le temps de décompresser avant l'entretien. Pour ça, chacun a ses petites astuces. Les miennes : marcher et relativiser en me disant que si ça ne le fait pas ce sera pour une autre fois et qu'on n'était peut-être pas fait pour travailler ensemble.
Et depuis peu, j'utilise la méthode d'Amy Cuddy :  2 minutes pour changer votre regard et le regard des autres.
Et vous, quelles sont vos astuces ?

Quelques articles pour compléter :

Facile à dire, moins facile à faire me direz-vous ! Pour vous aider, vous pouvez aussi lire ces articles :

Et un dernier article pour ne pas faire l'erreur fatale : Comment être sûr de ne pas être recruté ?


lundi 6 juin 2016

Votre réseau : un état d'esprit.

 
A plusieurs on est plus forts !

 Un article sur le réseau :

Je viens de lire un article qui rappelle les grandes lignes sur les réseaux professionnels.
Il reprend des idées simples mais essentielles sur les réseaux : 
- un réseau Kesako ?
- sur internet ou dans la vraie vie ?
- comment entretenir son réseau ?
- comment activez son réseau ?

Le plus simple, c'est que vous alliez lire cet article.

Et si c'était surtout une question d'état d'esprit ?

J'insisterai juste sur un point. Un réseau, ce n'est pas quelque-chose que l'on utilise que quand on a besoin d'un service. Pour moi, c'est avant tout un état d'esprit. C'est être à l'écoute des autres, leur rendre service quand ils le demandent mais aussi les avoir en tête pour penser à eux quand on a des choses intéressantes à leur transmettre sans qu'ils nous aient sollicité, être toujours curieux et en éveil pour ses projets personnels mais aussi pour les projets des autres, passer du temps sans rien attendre de particulier, juste pour le plaisir d'être ensemble...

 

Ce n'est pas la taille de votre réseau qui compte mais sa qualité. 

Vous pouvez connaitre beaucoup de monde (par les réseaux sur internet par exemple) mais très mal et donc que cela ne vous serve pas à grand chose.
Vous pouvez connaitre des personnes connues ou haut placées mais qui vous connaissent à peine. Ce sont rarement elles qui vont vous ouvrir des portes ou vous aider dans votre réflexion. 

Vous pouvez aussi avoir quelques personnes qui vous apprécient vraiment, qui connaissent vos projets et problématiques, et que vous aidez aussi de votre coté. Et c'est dans ce réseau là que tout se joue le plus souvent.

 

Choisir son réseau.

Les personnes qui nous entourent nous influencent énormément au niveau de notre moral, état d'esprit, capacité d'innovation... Entourez vous de personnes qui vous font avancer, qui partagent vos valeurs, que vous admirez, qui vous surprennent... Créez-vous un réseau à l'image de ce que vous voulez être, c'est le meilleur moyen de vous permettre d'y arriver.

Vous trouverez d'autres idées pour développer votre réseau professionnel dans l'article : Le réseau, sous-estimé des français dans leur recherche d'emploi.



mercredi 1 juin 2016

Etat d'esprit et recherche d'emploi

Votre état d'esprit et votre énergie se ressentent !

 Un constat.

Lorsque je reçois des candidats en accompagnement à l'emploi ou en recrutement, certaines dégagent du fatalisme, de la négation ou au contraire du dynamisme et de l'enthousiasme.

Souvent, avant un entretien d'embauche, on prépare une grille d'évaluation des candidats afin d'être le plus objectif possible. Dans la réalité, au bout de quelques minutes, parfois même avant que l'entretien proprement dit commence, on sait déjà que tel candidat ne convient pas ou au contraire qu'il peut être intéressant.
Oui c'est vrai, ce n'est pas objectif, mais dans les faits, cette impression est souvent juste. C'est ce qu'on appelle le "feeling".

Je suis en phase de création d'activité. Je vais travailler dans un espace de co-working, La Locomotive à Gap, je suis amenée à rencontrer de nombreux entrepreneurs et travailleurs indépendants, j'ai participé à un startup week-end... Ce qui m'a frappé et ce que j'apprécie, c'est l'état d'esprit dans ce milieu. Tout problème est vu comme un obstacle à franchir, toutes les solutions, même les plus folles au premier abord, peuvent être envisagées...
Et je crois que c'est aussi ce que j'ai essayé de faire dans mes anciens postes en tant que salariée : poser chaque problème, ne pas le voir comme un obstacle infranchissable mais imaginer des pistes de solutions...

Lors de ma création d'activité, de nombreuses personnes m'ont aidé et apporté leur temps et leurs compétences lors de moments où j'avais "la pêche". Et dans les moments de doute, rien ne se passe, aucune opportunité à l'horizon. Par contre dès que j'ai de nouveau de l'énergie, sans rien demander, j'ai de nouvelles occasions qui se présentent à moi comme par magie.
A force, je me dis que ce n'est peut-être pas un hasard !

L'énergie que vous dégagez et votre état d'esprit se ressentent et cela peut tout changer dans une recherche d'emploi.

C'est bien joli tout ça, mais comment avoir un état d'esprit positif ?

Dans cet article : Comment rebondir quand rien ne va ?, je vous ai donné les astuces que j'utilise au quotidien. Ce n'est pas une recette miracle, juste un partage d'expérience.
Avoir des loisirs, des projets, une vie sociale riche... aide aussi à se sentir bien d'une manière générale et donc à dégager cette énergie dont je vous parlais. Ça permet aussi de rencontrer des personnes, d'activer son réseau (voir l'article : Le réseau, sous estimé des français), d'avoir des sujets de conversation intéressantes...
Je vous avais aussi parlé de l'intérêt de se lancer des défis pour toujours apprendre tout en gardant une bonne estime de soi.

Regardez aussi la conférence d'Amy Cuddy,  avant un RDV ou un entretien, cela peut tout changer.

Dernier conseil : passez du temps avec des gens qui ont de l'énergie, vous verrez, c'est contagieux !

vendredi 29 avril 2016

Comment rebondir quand rien ne va ?

Gardez la motivation !


Je préfère être honnête, je n'ai pas de recette miracle.
Par contre je veux bien partager avec vous mes astuces pour garder le cap dans les moments difficiles. Et bien sûr, je suis intéressée pour connaitre vos conseils et les tester !

Que ce soit lors d'une création d'activité ou d'une recherche d'emploi, il y a toujours des moments pas faciles à passer, où on a une baisse de motivation. Voici quelques-une des mes astuces pour dépasser ces périodes pas faciles :

Conseil 1 : Ne restez pas seuls.


Si vous butez face à un problème, sortez et discutez. Souvent, le simple fait d'exposer son souci permet d'y voir plus clair. Et les questions et remarques d'autres personnes vous feront souvent voir le problème sous un autre angle... un premier pas vers des pistes de solutions.

Conseil 2 : Ne restez pas seuls bis !


Je sais c'est déjà le conseil n°1 mais j'insiste. Rencontrez d'autres personnes, c'est la meilleure façon d'avancer : vous irez plus loin, découvrirez des pistes inexplorées et boosterez votre moral en même temps.
Ça rejoint mon article sur le réseau dans la recherche d'emploi.
Ne voyez pas du monde que pour leur parler de vos problèmes. Soyez aussi à l'écoute des autres, vous apprendrez beaucoup !

Conseil 3 : Allez marcher.


Bon, ça peut paraitre bizarre comme conseil, mais ça marche pour moi. Je faisais ça de manière empirique, mais apparemment des études  montrent que le mouvement alternatif de la marche aide la réflexion.

Conseil 4 : Faites du sport.


Ça rejoint le conseil 3, marcher c'est déjà faire du sport. Mais si vous pouvez, faites un sport qui vous plait vraiment et dans lequel vous vous défoulez.  Vous vous ferez plaisir (important quand rien ne va) et vous libèrerez des hormones  pour se sentir bien. De quoi mieux repartir ensuite.

Conseil 5 : Inspirez-vous.


Rien ne va comme prévu, vous n'avancez pas... Et si vous faisiez une pause efficace. Le genre de truc où on se dit tout le temps : "ce serait cool de le faire mais je n'ai pas le temps". Inspirez-vous des autres, écoutez des conférences, lisez un livre sur un sujet en lien avec vos projets, mettez à jour votre veille documentaire... Et oui, c'est souvent quand je sens que je ne suis plus efficace et "coincée" sur un souci que je regarde les conférences TED, que je lis les newsletters sur les sujets du boulot...


Conseil 6 : Faites autre chose.


Profitez-en pour faire les petites bricoles que vous repoussez toujours (ranger son bureau, aller à la déchetterie, mettre au propre des notes...). Vous aurez au moins la satisfaction d'avoir fait quelque chose dans votre journée.

Conseil 7 : Ne regardez pas votre progression sur un jour mais sur la durée.


Créer une entreprise, chercher un emploi, prendre un nouveau poste...  Tout cela demande du temps. Et forcément, il y a des moments où vous avancez et d'autres où rien ne marche comme vous voulez. Ne vous focalisez pas uniquement sur l'instant présent  mais regardez tout le chemin déjà parcouru.

Conseil 8 : Prenez des vacances.


Vous avez essayé tous ces conseils mais rien ne marche. Et si vous aviez besoin de vacances ? Soufflez, déconnectez et repartez à fond.

Et vous, comment gérez-vous les baisses de motivation ? Partagez vos astuces sur le blog, ça aidera peut-être d'autres à rebondir !


vendredi 22 avril 2016

Un trou dans le CV.... et si ce n'était pas si grave ?

 
Un trou dans un CV : ce n'est pas un problème si vous avez anticipez l'entretien d'embauche.

Est-ce-un problème ?



Lorsque j'accompagne des personnes en mobilité professionnelle, celles-ci sont souvent très embêtées quand elles ont un trou dans leur CV. Et quand je fais passer des entretiens d'embauche (en simulation ou pour de vrai), la plupart contournent le trou dans leur CV en espérant que le recruteur ne s'en apercevra pas.

Erreur ! Sachez que si le recruteur a bien préparé l'entretien, il a déjà repéré les périodes où rien n'est noté sur votre CV. Et s'il est consciencieux, il l'aura fait dès la sélection des CV. Conclusion : s'il vous reçoit en entretien, c'est que cela n'est pas rédhibitoire pour lui.
Par contre, il y a de fortes chances pour que justement il souhaite en savoir plus sur ces périodes là, puisque souvent rien n'est noté dans le CV.
Mais pas de stress, actuellement de nombreuses personnes ont des périodes non-travaillées sur leur CV. Le temps où on avait un emploi en sortant des études et où on changeait peu de postes est révolu. Chômage, congés parentaux, voyages, autres expériences... sont choses courantes.

Il n'y a pas que le travail salarié qui compte !


-  Dans tous les cas, identifiez ce que vous avez appris (d'un point de vu personnel et professionnel durant les périodes entre deux boulot). Ce n'est pas toujours facile seul, n'hésitez pas à vous faire aider. Investissement dans des associations, formations, rencontres, expériences personnelles, qualités que vous avez dû développer.... Voyez large dans un 1er temps.

- Encore mieux : quand vous avez une période d'inactivité, anticipez en vous lançant des défis, en comblant des lacunes, en expérimentant de nouvelles situations qui vous seront utiles professionnellement, notez au fur et à mesure ce que vous avez appris...

Des solutions :


 - Notez les périodes non-travaillées sur son CV comme vos autres expériences. Cela permet au recruteur d'avoir tout de suite une réponse à ses interrogations. Si entre deux boulots vous avez eu une expérience que vous trouvez réellement pertinente pour l'employeur ou pour le poste, notez là dans votre CV, c'est même un atout. Par contre si c'est pour noter chômage ou congés maternité, autant ne rien mettre et l'expliquer simplement en entretien, pas besoin d'insister dessus.

-   Présentez vous-même les périodes creuses de votre CV lors de l'entretien si l'occasion se présente (genre quand le recruteur vous demande de présenter votre parcours...). Comme ça vous avez la main pour expliquer ces périodes délicates plutôt que de devoir les justifier. Et cela montre que vous êtes à l'aise sur cette question. De quoi rassurer le recruteur.

- Si vous avez fait une pause pour une raison personnelle (congés parental, arrêt maladie), dites le tout simplement sans vous attardez. Cela peut arriver à tout le monde et n'engage en rien vos compétences professionnelles.

- Préparez à l'avance vos arguments pour exposer ces périodes sous leur meilleur jour et anticipez les inquiétudes du recruteur.

Allez courage, pour résumer, trous ou pas dans un CV, un entretien d'embauche ça se prépare ! Et n'oubliez as d'être à l'écoute du recruteur !

mardi 29 mars 2016

Ce que le candidat oublie en entretien.

entretien d'embauche : soyez à l'écoute !
 
Passer un entretien d'embauche, si on tient au poste, est très un moment stressant. Mais ce que le candidat oublie, c'est que c'est aussi stressant pour le recruteur.

Stress coté recruteur :

 

OK, ce n'est pas le même stress puisque du coté du recruteur la décision d'embaucher ou non lui appartient. Mais il y a un enjeu important : choisir un bon candidat, qui s'intégrera bien dans l'équipe en place, qui permettra à l'organisation d'avancer. Et se tromper de personne peut avoir de lourdes conséquences.

Alors si vous devez passer un entretien, gardez bien en tête deux choses :
- le recruteur a besoin d'être rassuré.
- le recruteur a besoin d'être écouté.

Le recruteur a besoin d'être rassuré :


Dans une entreprise, une association, une collectivité, il est essentiel d'avoir confiance dans ses employés pour que l'ensemble de l'organisation fonctionne. Et c'est ce que veut vérifier le recruteur avant l'embauche d'une personne. A-t-elle les compétences nécessaires pour le poste ?, saura-t-elle gérer les inévitables imprévus ? S'entendra-t-elle avec l'équipe ?...
Un bon moyen de rassurer le recruteur : présenter son parcours, répondre aux questions... en donnant des exemples concrets que vous avez vécu dans des situations similaires. Cela aidera le recruteur a vous imaginer dans votre travail. Si vous n'avez pas une compétence demandée, n'oubliez pas de penser à vos expériences extra-professionnelles ou a d'anciennes expériences qui pourraient montrer que vous avez fait des choses similaires ou que vous avez déjà réussi à vous sortir de situations complexes grâce à votre capacité d'adaptation.
Et surtout soyez honnête ! Personnellement je préfère un candidat qui avoue ne pas savoir faire quelque-chose qu'un candidat qui dit savoir tout faire mais où on sent bien qu'il en rajoute des tonnes.

Le recruteur a besoin d'être écouté :

 

Le recruteur a souvent des interrogations et il va chercher un maximum de réponses durant l'entretien. Le candidat doit donc être à l'écoute des questions formulées et des interrogations sous-jacentes du recruteur. Cela nécessite une réelle posture d'écoute, où l'on ne cherche pas à en dire le plus possible... mais à répondre précisément aux attentes du recruteur.
Et si vous n'avez pas compris une question, n'hésitez pas à demander des précisions plutôt que de répondre à coté de la plaque !
Petite astuce aussi pour gagner un peu de temps de réflexion devant une question qui vous déroute : reformulez la question. Cela vous permettra aussi de vérifier que vous êtes bien sur la même longueur d'onde avec le recruteur.

La posture :

 

On le sait, c'est écrit partout : notre posture influence le jugement des recruteurs. Je l'ai vécu dernièrement lors d'un startup week-end où il fallait présenter son projet en une minute. Ensuite chaque projet devait avoir le plus de votes possible. Et en une minute, j'ai tout de suite ressenti un feeling avec certaines personnes... et une incapacité totale de travailler avec d'autres.
Je ne sais pas comment influencer précisément sa posture, par contre je pense que cela se travaille. Pour préparer ma présentation, je me suis fais aider par une copine qui fait du théâtre et cela en valait la peine.
Écoutez aussi la conférence d'Amy Cuddy, cela peut être un bon moyen de se mettre en condition avant un entretien et de dégager une énergie positive (voir article : 2 minutes pour changer votre regard et le regard des autres.)

Et vous, avez-vous des astuces pour réussir un entretien d'embauche ?

mercredi 2 mars 2016

Pourquoi le meilleur candidat n'est pas celui qui a le CV parfait ?

Pourquoi un gant de boxe ? Regardez la conférence de Régina Hartley pour comprendre !


Cet article est directement inspiré de la conférence TED de Régina Hartley (voir article sur les conférences TED).

Résumé de la conférence :


Je vous partage cette conférence car elle exprime clairement quelque-chose que je ressentais mais que je n'arrivais pas à exprimer clairement.

Pour résumer très rapidement, elle explique que les personnes ayant eu un parcours de vie difficile sont souvent plus efficaces, inventifs, persévérants... que des personnes ayant suivi un parcours classique sans obstacle particulier. D'où l'idée que des personnes avec un CV original, ayant occupé des postes variés... sont intéressantes à recevoir en entretien et qu'il ne faut pas écarter ces CV trop rapidement lors d'un processus de recrutement.

Ayant moi-même des grosses difficultés de mémorisation, un peu de dyslexie et un CV très atypique, vous vous doutez bien que cette idée me plait !
Et c'est quelque-chose que je garde en mémoire lorsque je fais un recrutement : ne pas toujours chercher le CV parfait, savoir lire entre les lignes.

Cela rejoint une réflexion que je me suis faite à plusieurs reprises. Ma fille n'a pas de difficultés scolaires mais ce n'est pas toujours facile pour autant. Il lui faut plus de temps pour apprendre que pour beaucoup de ses copains. Je me dis que ce n'est pas grave et même que ce sera peut être une chance pour elle comme cela l'a été pour moi : elle devra apprendre à faire autrement, apprendre à apprendre, être habituée à faire des efforts...

Saviez-vous que Steve Jobs a été abandonné par ses parents, qu'il n'a pas fini l'Université, a enchainé des petits boulots, est parti voyagé un an en Inde et qu'il était dyslexique ?


C'est bien joli tout ça mais à quoi ça peut vous servir en tant que demandeur d'emploi ?


Si vous êtes recruteur, relisez autrement les CV, ouvrez votre esprit pour ne pas passer à coté d'un super candidat !
Si vous êtes à la recherche d'un emploi, cela peut vous donner confiance en vous de savoir que votre parcours, même atypique, n'est pas un frein pour votre futur job, et peut même être un atout.
Et un candidat ayant confiance en lui renvoie une image positive !
 

jeudi 25 février 2016

Mais à quoi peut bien servir une lettre de motivation ?


N'ayez plus peur de la page blanche !

 Est-ce-indispensable ?


Si vous avez envoyé une candidature dernièrement, il y a de fortes chances pour que vous ayez eu ce grand moment de solitude devant cette page blanche que vous devez transformer en belle lettre de motivation.
Et comme on lit souvent que les lettres de motivation sont de moins en moins à la mode, vous avez peut être même été tenté de ne pas en envoyer du tout !

Oui, c'est vrai, dans la plupart des cas un recruteur ne regarde pas en 1er votre lettre de motivation mais votre CV. Et s'il n'accroche pas au CV, il va très rarement lire la lettre qui l'accompagne.

Je vais vous faire part ici de mon expérience dans le recrutement et l'accompagnement à l'emploi. Je ne sais pas si les autres recruteurs fonctionnent de la même manière, cela n'engage donc que moi.
Si un CV m'intéresse, je vais lire la lettre de motivation pour chercher des informations complémentaires au CV et faire un 2ème tri des candidatures. Pas de lettre de motivation... et pas de sélection au 2ème tri, sauf si le CV est vraiment super intéressant. Ne prenez donc pas de risques, envoyez aussi une lettre avec votre CV !

A retenir : 

La lettre de motivation, ce n'est pas une redite du CV ! Sinon elle ne servirait à rien.
On lit souvent sur internet qu'il faut écrire une lettre de type vous (parler de l'entreprise), moi (ce que je peux apporter) et nous (ce qu'on pourra faire ensemble). Ce peut être une bonne forme de lettre, mais cela ressemble souvent à une suite de banalités qui ne m'apprend pas grand chose.

Ce que j'attends d'une lettre de motivation (sans ordre précis) :

- votre motivation justement : pourquoi postuler sur ce poste, ou dans cette entreprise ? qu'est-ce-qui vous intéresse ? Bref, qu'est-ce-qui vous motive à prendre le temps d'envoyer votre candidature ? (Attention : si vous écrivez que c'est parce qu'il vous faut bien un boulot pour vivre, on ne sent aucune motivation, mauvais point pour vous. Si besoin vous pouvez lire mon article : Erreur fatale ! Comment être sûr de ne pas être recruté ?).

- votre situation actuelle : vous êtes disponible de suite ou non, vous êtes fonctionnaire titulaire d'un grade (cas dans la Fonction Publique)...

- vos qualités, votre personnalité : votre CV permet de montrer vos compétences mais le recruteur a envie de savoir quel type de personne postule.
Pitié : n'écrivez pas je suis sérieux, motivé et consciencieux (ou un truc de ce genre). 90% des candidats auront écris la même chose, résultat, on n'en sait pas plus sur vous. 
Choisissez quelques qualités qui vous qualifient particulièrement et si possible qui correspondent aux attendus du poste ET prouvez les par des exemples concrets. 
Exemples : je suis consciencieux, j'ai d'ailleurs eu en charge toute la comptabilité de l'entreprise X ; j'aime le travail en équipe et  j'ai coordonné les bénévoles et les intervenants extérieurs pour organiser les évènements  culturels de l'association Y.

- d'autres éléments qui n'apparaissent pas sur votre CV et qui vous paraissent importants pour le recruteur.

Le plus important ! :

Un bon CV et une bonne lettre de motivation c'est bien, mais ils sont souvent noyés parmi beaucoup d'autres.
Pensez aussi à votre réseau pour vous faire connaitre, être au courant des évolutions dans votre secteur d'activité et des entreprises qui peuvent avoir besoin de vos compétences... (voir article Le réseau, sous-estimé des français et Avez-vous besoin d'un CV ?) Une candidature bien ciblée qui tombe au bon moment, c'est une candidature qui a plus de chances d'être lue... et retenue !



lundi 15 février 2016

2 minutes pour changer votre regard et le regard des autres !


L'importance de la posture

Une conférence TED d'Amy Cuddy m'a particulièrement marquée ces derniers temps : 
(voir mon article sur Conférence TED)

Elle explique deux grandes idées.
 

Notre posture physique peut change notre esprit.

La manière de nous tenir physiquement influence nos sécrétions d'hormones (ici testostérone et cortisol) et par là même notre vision de nous même et du monde. 
Lors d'une expérience, Amy Cuddy a demandé à des candidats de prendre soit une position d'impuissance (posture de repli sur soi, protection, défense) ou une position de puissance pendant 2 minutes. Elle a mesuré le taux de cortisol et de testostérone avant et après la pose. Or ceux-ci sont très différents selon la posture tenue par les candidats. Les candidats se sentaient plus confiants, plus à l'aise et moins stressés lorsqu'ils avaient tenu une posture de domination pendant seulement deux minutes. Cela a transformé leur vision d'eux-même et la vision que les autres ont d'eux.
Elle a aussi fait l'expérience lors de la simulation d'un entretien d'embauche. Les personnes ayant tenu une posture de domination  5 minutes avant l'entretien étaient celles que l'on avait le plus envie d'embaucher, quelque soit leur discours.
Imaginez le pouvoir de cette information si vous devez passer un entretien d'embauche, rencontrer des clients importants... En seulement 2 minutes, vous pouvez transformer votre vision de vous même et le regard des autres.
Alors essayez... et racontez-nous ce que cela a changé pour vous !

Se sentir imposteur, pas à sa place.

 Parfois on se sent comme un imposteur, pas à la hauteur de ce que l'on attend de nous. Amy Cuddy raconte avec beaucoup d'émotions une de ses expériences personnelles où elle se sentait dans cette position.
Et là, elle explique que c'est souvent uniquement notre ressenti personnel mais qu'en faisant comme si on avait notre place ici, en faisant, en faisant encore et encore... on finissait par être effectivement à notre place.
Pour moi qui ait plusieurs fois changer de travail et qui me lance aujourd'hui dans un secteur totalement nouveau, cela est très parlant. Et pour l'avoir expérimenté, je crois qu'Amy Caddy a raison. Enfin, j'espère !

Je vous invite vraiment à voir cette vidéo TED, Amy Caddy explique tout ça bien mieux que moi et avec tellement de tact et d'émotions que ce serait dommage de passer à coté !




lundi 8 février 2016

Soft skills, de quoi parle-t'on ?

Soft skills : sortez du lot !

Les soft skills, ça vous dit quelque chose ?

C'est un nouveau terme à la mode dans le monde de l'emploi. Les soft slills désignent les qualités humaines d'un personne. Elles sont difficilement mesurables et on les oppose aux hard skills, les compétences techniques, démontrables et plus facilement mesurables.
Pour résumer, vous avez des compétences mais aussi des savoirs-être et des qualités personnelles. C'est cette dernière catégorie qui représente vos soft skills.
Des exemples : débrouillardise, résistance au stress, sens de l'organisation, goût du challenge, optimisme... 

Soft skills et recrutement :

Les recruteurs se rendent de plus en plus compte que face à l'évolution du monde du travail, les soft skills sont de plus en plus importantes, et pas seulement pour des postes à responsabilités.
En effet, on demande de plus en plus aux salariés d'être autonomes, de savoir travailler en équipe, d'être créatifs et innovants... Et dans un contexte de chômage important, qu'est-ce-qui va faire la différence entre un candidat avec un BTS secrétariat et un autre avec le même BTS ? Quelle est la principale différence entre un employé "moyen" et un super employé ?
Réponse : les soft skills.

Mais comment les mettre en avant dans sa candidature ?

Pas facile de parler de ses soft skills dans un CV ou une lettre de motivation. D'ailleurs, la plupart de candidat mettent une phrase dans leur lettre de motivation pour exprimer ces soft skills. Un exemple : je suis rigoureux, motivé et je sais travaillé en équipe. Ça vous dit quelque-chose ?
Quand on trie des candidatures, on retrouve une phrase de ce type dans toutes les lettres que l'on reçois. Bilan : on n'apprend rien sur le candidat.
Pour y remédier et faire la différence, je vous conseille de cibler quelques qualités personnelles dont vous parlerez dans votre lettre de motivation. Mais au lieu d'énoncer simplement que vous avez ces qualités (et rien ne prouve au recruteur que vous les ayez vraiment), associez les à des exemples concerts, vécus. Ce sera beaucoup plus parlant pour le recruteur, qui pourra vous imaginez dans un contexte professionnel.

D'autres solutions :

Les soft skills sont typiquement des éléments déterminants pour le choix entre plusieurs candidats et en même temps, il n'est pas simple d'en parler dans un CV et une lettre de motivation car ils sont difficilement mesurables et très liés à votre personnalité.
Raison de plus pour vous appuyer sur votre réseau : les personnes qui vous connaissent et avec qui vous avez travaillé connaissent bien vos soft skills et seront vos meilleurs ambassadeurs vers un recruteur !
 Il est aussi beaucoup plus facile de montrer ses soft skills lors d'un entretien d'embauche que dans une lettre. A condition de l'avoir bien préparé ! Pour cela, apprenez à vous connaitre en identifiant les soft skills qui vous caractérisent le mieux. Et pour chacun d'entre eux, pensez à des exemples concrets pour lesquels vous avez du faire preuve de ces qualités personnelles. Il vous sera ainsi plus facile de les mettre en avant lors de l'entretien.

mercredi 27 janvier 2016

Conférences TED

Conférence TED


Connaissez-vous les conférences TED ? Si vous ne connaissez pas, je vous invite à aller voir tout de suite, ça va changer votre vie.
Vous connaissez mais ça fait longtemps que vous n'en avez pas vu une, vous n'avez jamais le temps... Les conférences durent entre 10 et 20 minutes pour la plupart. C'est quand même pas long... pour en apprendre beaucoup.

Les conférences TED, c'est quoi ?

C'est un mouvement américain qui rassemble des personnes brillantes dans leur domaine et qui partagent leur idées avec le monde pour changer le monde.
C'est souvent intéressant, innovant, présenté simplement et avec beaucoup d'humour.
Il existe aussi les conférence TEDx, des évènements non liés aux conférences TED mais qui respectent leur état d'esprit, partout dans le monde, pour propager encore plus idées novatrices.
Vous pouvez trouver pleins de sujets et les conférences peuvent être sous-titrées en français.

Quel rapport avec l'emploi ?

D'abord, il n'y a pas que le boulot dans la vie ! 
Et pour le travail, il existe de moins en moins de jobs où on nous demande juste d'exécuter une tâche bêtement. Et quoi de mieux que les conférences TED pour éveiller son esprit ? Voir les choses sous un nouvel angle.

Hier justement, j'ai vu la conférence de Simon Sinek : comment les grands leaders inspirent l'action ?
En 18 minutes, pleins de choses encore floues dans mon esprit se sont éclaircies.

Dont cette question : pourquoi prendre le temps d'écrire un blog alors que j'ai plein d'autres choses à faire ? pourquoi écrire un blog alors que ça me met dans une situation très inconfortable (je n'aime pas trop m'exposer aux autres, je suis plutôt timide) ?
Réponse : parce que les questions autour du monde du travail m'intéressent vraiment. Et pourquoi cela m’intéresse ? Parce que pour moi il est impensable de passer une grande partie de mon temps à faire quelque chose que je n'aime pas ou qui est en contradiction avec mes valeurs.
Je crois que c'est pour cela que j'aime accompagner les personnes dans leur projet professionnel et recruter les meilleurs futurs coéquipiers.
Et sûrement pour cela que toutes ces questions m'intéressent encore alors que je ne travaille plus dans le milieu de l'emploi.

18 minutes pour comprendre ça... et bien d'autres choses encore.

Alors regardez les conférences TED... et vous ne verrez plus le monde comme avant !




mardi 19 janvier 2016

Confiance en soi et réussite


La confiance en soi, clef de la réussite



Je crois qu'il y a un facteur clef de la réussite (d'un entretien d'embauche, d'un projet qu'on veut développer, pour atteindre un objectif...) : la confiance en soi.
Et j'ai l'impression que c'est justement ce qui me manque souvent. De nombreuses études montrent que les femmes ont moins confiances en elles que les hommes.
Et je suis persuadée que nous les femmes, on se ferme beaucoup de portes car on se sent incapables, là où un homme sera plus sûr de lui, tentera, et aura donc au moins une chance de réussir.

Cela se vérifie souvent dans la réalité lorsque je fais passer des entretiens d'embauche ou que j'accompagne des personnes dans leur mobilité professionnelle. Les hommes sont presque systématiquement plus sûrs d'eux et certaines femmes se dévalorisent même beaucoup en entretien.


Or un recruteur cherche une personne en qui il peut avoir confiance et sur qui il peut compter en cas d'imprévus, de difficultés... Si une personne est peu sûre d'elle en entretien, cela ne va pas le rassurer. Donc un conseil à toutes les femmes : ayez confiance en vous et si cela n'est pas votre point fort préparez l'entretien avec une personne de confiance en lui demandant de vous aider à vous valoriser.

Par contre, effet inverse, je reçois parfois des hommes très (trop) sûrs d'eux. Et si vous êtes dans l'excès, le doute s'installe aussi dans l'esprit du recruteur. Il peut se dire : "et si c'était du pipeau et donc que je ne peux pas faire confiance à ce futur collaborateur".
Conseil pour les hommes cette fois : évaluez bien vos compétences, points forts et points faibles et soyez honnêtes avec vous-même et avec le recruteur lors des entretiens. Avouer un point faible montre aussi que vous êtes réaliste, humain et en capacité de chercher à vous améliorer.

Bon, tout ça c'est bien gentil mais amies féminines, comment avoir plus confiance en vous ?

Là, je donne ma langue au chat car si j'ai moi-même eu une éducation assez ouverte et moderne, avec une maman chef d'entreprise, que l'on m'a toujours encouragée à suivre ma voie... et bien je pense que ce qui m'empêche le plus d'avancer aujourd’hui, c'est mon manque de confiance en moi.
Alors si vous avez des solutions je suis preneuse !


lundi 11 janvier 2016

Gardez le cap !


Gardez le cap pour atteindre vos objectifs

Lors des fêtes de fin d'année, vous n'échapperez pas à l'éternelle question de la part de la famille, des amis, des amis des amis, des amis de vos parents... :
Alors, qu'est-ce-que tu deviens ?

Pas toujours facile lorsque l'on est dans la phase de l'entre deux : entre-deux boulots ou entre-deux projets. Ou que tout le monde sait que vous souhaitez changer de travail (c'était d'ailleurs votre objectif n°1 en 2015).

Mais gardez le cap sur vos objectifs et ne vous découragez pas. Trouver un travail ou lancer son activité prend du temps. Même si  parfois on peut être tenté de se précipiter sur la 1er occasion car c'est quand même plus confortable d'avoir quelque chose de concret à répondre face aux autres, ce serait dommage.

Mais ne vous endormez pas non plus. Comme ça promis, l'année prochaine pour les fêtes, vous saurez quoi répondre à la famille et aux copains.

Alors bonne année 2016 pleines de projets qui avancent.